Comprendre la biosécurité

La biosécurité fait référence aux pratiques mises en œuvre dans une serre ou une exploitation agricole pour prévenir, minimiser et gérer l’introduction et la propagation des ravageurs et des maladies. Un bon protocole de biosécurité permet de réduire les pertes et donc d’augmenter les bénéfices. En outre, à l’échelle mondiale, il peut réduire l’apparition et la propagation d’agents pathogènes nouveaux, inconnus ou ré-émergents, sécurisant ainsi la production alimentaire mondiale.

disease triangle

Le triangle de la maladie

Il est important de savoir que l’apparition d’une maladie et sa gravité dépendent de trois aspects :

  1. Santé de la culture ou de l’animal : Les plantes ou le bétail résilients et bien gérés peuvent mieux résister aux menaces.
  2. L’agent pathogène lui-même : Sa virulence, ses moyens de transmission et sa résistance aux mesures de contrôle.
  3. L’environnement : Conditions telles que la température, l’humidité et les pratiques d’hygiène qui peuvent favoriser ou entraver le développement de la maladie.

Un protocole de biosécurité efficace doit tenir compte de ces trois aspects. Les épidémies sont les plus graves lorsque ces trois facteurs sont réunis ; il est donc essentiel de mettre en place une gestion proactive dans chaque domaine. La biosécurité est donc également très spécifique à l’exploitation ou à la serre, car les facteurs de risque varient en fonction de l’emplacement, de la conception, de la culture ou de l’espèce animale et des conditions locales.

Votre biosécurité : Un plan en quatre phases

Un plan bien pensé et structuré est essentiel pour optimiser votre biosécurité. Chez Roam Technology, nous recommandons d’articuler votre protocole autour de quatre phases interdépendantes : Évaluer, Planifier, Mettre en œuvre et Contrôler.

1. Vous devez tout d’abord évaluer et identifier les risques. Préparez une carte détaillée en tenant compte des facteurs de risque internes et externes. Examinez les points d’entrée, les flux de circulation, les personnes, les véhicules et les équipements. Les risques internes à l’exploitation peuvent être contrôlés plus facilement, tandis que les risques externes représentent le plus grand défi et nécessitent des mesures de contrôle strictes.

2. L’étape suivante consiste à définir vos objectifs en matière de biosécurité. Fixez des objectifs clairs pour ce que vous voulez prévenir (maladies spécifiques, contamination croisée, épidémies de parasites) et définissez votre calendrier. Établissez des protocoles d’urgence en cas d’épidémies potentielles.

3. Il est maintenant temps d’élaborer la stratégie de mise en œuvre. Réfléchissez à la manière de former vos employés et vos visiteurs et aux produits ou outils qui seront nécessaires pour atteindre vos objectifs.

4. Le protocole de biosécurité est dynamique car il dépend des nouveaux ravageurs, des nouvelles connaissances sur ces ravageurs et de l’efficacité des produits. Par conséquent, le plan de biosécurité doit être revu et mis à jour régulièrement.

Pour mettre en place un plan de biosécurité clair, Roam Technology adopte l’approche Clean – Disinfect – Perform. Si vous souhaitez savoir comment notre approche peut vous être utile, n’hésitez pas à contacter votre conseiller Roam Technology. Cette stratégie de biosécurité peut être mise en œuvre aussi bien dans l’horticulture que dans l’élevage.